La Strada, par Fellini, avec Anthony Quinn et Giulietta Masina.
drame dans le monde des forains, les hercules et les saltimbanques, toujours sur les routes pour gagner leur vie. GM joue une jeune fille achetée par un hercule de foire pour l'assister et pour être sa femme.
Masina joue merveilleusement: silence, mimiques, larmes, démarche, un régal.
article de le Le Monde aujourd'hui sur les noms des établissements scolaires, et notamment sur les plus cités d'entre eux.
cocasse: après avoir dit que Jacques Brel était fréquemment cité, il n'est plus mentionné quand il s'agit de parler des étrangers ayant donné leur nom à un établissement; pour mémoire, il était belge, mais le journaliste de le Le Monde ne le sait pas.
re-cocasse: parmi les femmes, Marguerite Yourcenar; parmi les étrangers, la seule femme étrangère serait Rosa Luxembourg... mais Yourcenar est née belge et morte américaine sans jamais avoir eu la citoyenneté française. Le Le Monde n'a pas su.
Ce soir, le Cinématographe à Nantes ( rue des Carmélites, dans le bas de la rue de Strasbourg, pour les Nantais) reprend sa programmation par un cycle Fellini. Satyricon, E la nave va, Il Bidone, La Strada, Fellini Roma, ...
J'adore ce ciné associatif, soutenu par la mairie et le Katorza (autre ciné nantais) depuis que je l'ai découvert l'an dernier; après la fermeture de l'Apollo, il est seul à porter le titre de plus ancien cinéma permanent de Nantes (1908) dans sa salle unique aménagée dans l'ancienne chapelle des Carmélites.
Aussi au programme, le 14 septembre à 20h30, Naissance d'une Nation, de D.W.Griffith, projection unique d'un film majeur sur l'histoire des USA...
agentcreek
Entendu dimanche soir, lors des Rendez-Vous de l'Erdre (merveilleuse manifestation, soit dit en passant, très conviviale, avec un agréable goût de fin d'été), le groupe Zéphyrologie, dix cuivreux(6), batteux(3) et banjoteux(1) frappés qui font danser la rue à coups de jazz-fanfare, de sonorités cousines (par le facteur d'orgue) de la Tordue et de revisitations de morceaux aussi traditionnels que Smells like teen spirit et Killing in the name of, ben si...
A voir en extérieur, à écouter aussi, en CD; et comme l'acheter chez Snac ou autre ne fait qu'enrichir Pinault et Branson, allez voir s'ils font pas des jolis paquets cadeaux sur leur site.
agentcreek
Vu samedi soir: Le Village, de M. Night Shyamalan. Contrairement aux critiques vues et entendues dans différents media, il n'est pas moins bon ou moins imaginatif que ses devanciers, bien au contraire. J'ai vu un film bien écrit, fort bien filmé ( certains plans anodins pour l'histoire pourraient faire honte à certains prétentieux qui se prétendent cinéastes) et au suspense malin.
Les acteurs y sont très à l'aise: les deux rôles principaux, Joaquin Phoenix et Bryce Dallas Howard, y sont impeccables, soutenus par des seconds rôles aussi peu renommés que Sigourney Weaver, William Hurt, Adrien Brody.
Ce qui change cette fois, peut-être, c'est que le piège tendu par Shyamalan n'est pas tendu là où les spectateurs inattentifs l'attendent...
Je n'en dirai pas plus.
agent creek
